La dimension profondément subjective et affective de la confiance est présente dans toute expérience de vie et d'existence humaine.
Confiance en soi
Notre formation « Confiance en soi » est une formation, aux formats intra ou extra, portant sur le rapport à soi dans nos relations aux objets, aux situations et aux personnes, à partir d’une constante : notre monde en mouvement permanent et les 3 extases du temps (passé, présent, futur) comme points de repère, de vue et de mire.

Objectifs de la formation pour entrepreneurs
- Clarifier notre rapport au concept de confiance.
- Comprendre notre relation à la confiance en soi et l’idée « d’agencement ».
- Questionner notre rapport à nos propres croyances et représentations.
- Apprendre à faire confiance.
A l’issue de la formation les participants seront en mesure de :
- Comprendre le lien entre confiance en soi et responsabilité.
- Identifier le rôle déterminant que jouent notre discours, nos croyances et nos représentations.
- Expérimenter et consolider la confiance dans nos activités quotidiennes et dans nos projets.

Publics et situations
- Artistes.
- Entrepreneurs.
- Reconversions professionnelles.
- Expatriations, périodes de grands changements.
- Projets, engagements personnels, créations.
- Epreuves scolaires, physiques et sportives.

Programme de la formation
Formation en mode présentiel (uniquement), sur 2 journées (14 heures).
Le programme de la formation « Confiance en soi » se compose de 2 grandes parties, composées elles-mêmes de sous-parties, d’exercices individuel et collectif.
Chacune partie du programme de formation ouvrira un espace de co-développement qui lui sera propre : composé de propositions conceptuelles et illustré par des exercices participatifs et des exemples en relation avec des situations et expériences choisies par les participants.
Première partie (Jour 1) : bilan, constat, transition, projet.
I. Flêche du temps et conduite de vie.
Pour nombre d’entre nous les objectifs sont parfois des vœux pieux ou bien des propositions posées au loin, ce qui signe la présence d’un désir, certes, mais un désir distant ne trouvant pas, parfois, la voie pour être canalisé et transformé en réalisations.
Voilà bien quelque chose qui peut altérer et affecter la confiance en soi : le pont (trop) distant entre désirs projetés et réalisations concrètes, moyennant les transactions coûteuses des déceptions, des dispersions et des échecs.
Lors de mes ateliers ou formations, j’ai fréquemment posé la question suivante à de nombreux entrepreneurs : quel est votre objectif de travail pour aujourd’hui ?
Malheureusement, j’ai bien trop souvent constaté que de nombreuses personnes n’étaient pas en mesure de fournir une réponse, ou leurs réponses étaient trop confuses ou bien évasives. Pourquoi ? Parfois, nous ne savons tout simplement pas, mais parfois aussi : nous ne nous préparons pas suffisamment.
Le travail dont il est question ici se propose de nous faire prendre conscience de l’importance du « très proche » en relation avec le « très lointain ». Ce travail ne peut faire l’impasse sur la préparation et la réflexion. Cette préparation, dont je vous parle à présent, est un travail de chaque instant sur notre propre cheminement intérieur et extérieur : c’est ce qui fonde le sens d’une vie et nous offre la possibilité d’avoir une attitude confiante envers soi.
« Les gens qui apprennent à maîtriser leur expérience intérieure deviendront capables de déterminer la qualité de leur vie et de s’approcher aussi près que possible de ce qu’on appelle être heureux ».
Milahy Csikszentmilahy, Psychologie du bonheur.
Quel sens premier donnons-nous à notre vie ?
Dans le domaine de la relation d’aide et du coaching, certains chercheurs comme Robert Dilts ont proposé des grilles de lecture pour faciliter la recherche de sens et la formulation d’objectifs réalistes. Ainsi, la grille des niveaux logiques de Dilts, découlant elle-même des niveaux d’apprentissage de Gregory Bateson, permet par exemple de se questionner et distinguer différents plans à partir d’une hiérarchie allant du niveau physique au niveau spirituel :
- Environnement.
- Comportement.
- Capacités.
- Croyances.
- Identité.
- Spiritualité.
Cela suffira-t-il à redonner un sens premier à notre vie et un fort sentiment de confiance en soi ?
Le problème se situera peut-être au niveau des croyances, mais cela dépendra pour beaucoup du travail qui sera effectué et de la relation qui sera établie avec un accompagnateur.
Autre éclairage sur la question du sens premier de la vie : prendre le problème par la fin.
Une des études les plus importantes sur le développement humain a été réalisée par Harvard et est actuellement dirigée par le psychologue et chercheur Robert Waldinger. Cette étude porte sur le développement de l’adulte. Elle a duré plus de 75 ans, a porté sur 724 hommes suivis pendant toute leur vie, ainsi que plus de 2000 de leurs enfants. Ces personnes ont été suivies dès l’âge de 16 ans, et jusqu’à plus de 80 ans pour certaines d’entre elles.
Quel a été le message important de ces hommes arrivant à la fin d’une longue vie :
- Ce n’est pas la richesse, ou la célébrité, qui rendent foncièrement heureux.
- Le fait d’avoir de « bonnes relations » est ce qui nous rend plus heureux et en meilleure santé.
Le sens premier d’une vie serait-ce alors d’être heureux et en bonne santé ? L’idée de finalité pourrait-elle nous aider quant à la question des moyens ?
Qu’est-ce que le devenir d’une personne ?
Il s’agit d’une très ancienne question philosophique, que nous pouvons transposer ici pour servir notre propos par les termes suivants : ce qui est (acquis) s’oppose à ce qui doit (être fait).
« En métaphysique, le devenir s’oppose à l’être au sens absolu, synonyme de permanence, comme ce qui tantôt est, tantôt n’est pas ». (Dictionnaire des concepts philosophiques)
Qu’est-ce qui est alors essentiel dans le devenir d’une personne ? Peut-être, la poursuite de son devenir : l’être humain a à être. Qu’est-ce que son devenir ? Une itération d’instants présents qu’il s’agit de conscientiser : le présent est la seule instance du temps qui n’est pas encore passée, et par là-même, pas encore advenue.
Avoir confiance en soi, c’est avant tout avoir confiance en notre présent tel qui se présentifie et se signifie à nous : c’est-à-dire toujours en regard d’un passé équilibrant, ou déséquilibrant, comme provenance, et toujours orienté vers un futur, comme source de potentialités et destination.
Le sens du devenir d’une personne peut ainsi s’envisager à partir de trois notions clés :
- La situation.
- La destination.
- La signification.
Avoir confiance en soi, ou reprendre confiance en soi, sont deux propositions qui se situent donc toutes deux entre deux perspectives du devenir humain : être soi-même (adéquation avec soi) et devenir soi-même (arrachement à soi et transformation).
Comme le souligne très justement le philosophe Philippe Perrot :
« (…) toutes les deux renvoient à un souci d’honnêteté vis-à-vis de soi et des autres ».
Le devenir d’une personne et la confiance en ce devenir dépendent donc, pour une large part, d’une remise en question de son présent, présent qui lui-même est en charge de son passé et au crédit de son futur.
« Dire que ‘’nous agissons avant de poser nos possibles ‘’ revient donc à reconnaitre que nous ne prenons pas le temps de définir nos possibles, et que ceux qui s’offrent à nous et dans lesquels nous sommes d’ores et déjà engagés ne sont pas nôtres, mais sont ceux que l’ordre de la vie dans le cadre de notre communauté nous impose. Pour poser de possibles qui soient authentiquement nôtres, nous devons commencer par interroger et remettre en question ceux dans lesquels nous sommes déjà engagés. »
Philippe Perrot, Devenir soi-même.
Deuxième partie : efficacité, croyances, autodétermination
Sentiment d’auto-efficacité et autodétermination.
« La nature humaine est en partie gouvernée par le choix que l’on fait des valeurs et des normes d’évaluation personnelle. C’est cette ressource interne d’évaluation et de guidage qui donne aux individus un sens à leur vie et c’est de là également que découle la satisfaction de ce qu’ils font. Les mécanismes de valorisation personnelle déterminent en partir l’influence des rencontres qui façonnent le cours du développement social. »
Albert Bandura
Pour le psychologue américain Alberto Bandura, les croyances jouent un rôle important dans le sentiment de confiance en soi et dans l’état de motivation et d’accomplissement humain. Selon Bandura, si une personne n’est pas convaincue de l’idée qu’elle puisse réussir dans ses actions et projets, il y a peu de chance pour que cette personne se sente impliquée dans le dépassement des difficultés d’un parcours de vie. Ainsi, le sentiment d’efficacité ne naît pas de nulle part : il est le fruit d’un véritable travail d’attention et de compréhension de nos propres mécanismes en situation. A ce titre, je vous propose un travail à partir d’une situation ou d’une pratique déjà vécue comme un échec, ou bien comme une expérience insatisfaisante.
Voici la classification des « sources du sentiment d’efficacité », selon Bandura, qui sont autant de possibilités de travailler sur soi et de développer son sentiment de confiance en soi :
- Les expériences actives de maîtrise.
- Les expériences comparatives.
- La persuasion verbale.
- L’état physiologique et émotionnel.
De même, et en lien avec ce qui vient d’être présenté, les professeurs Deci et Ryan ont développé une approche théorique de la motivation humaine et de la personnalité qui concerne les aspects inhérents aux besoins psychologiques d’un être humain, et les choix qui sont en relation avec ses besoins. Ainsi, la théorie de l’autodétermination permet d’analyser ses besoins et la qualité intrinsèque de notre motivation.
Notre motivation peut de fait osciller entre plusieurs niveaux distincts, ou bien se positionner clairement dans un des niveaux suivants :
- Motivation extrinsèque à régulation externe.
- Motivation extrinsèque à régulation introjectée.
- Motivation extrinsèque à régulation identifiée.
- Motivation extrinsèque à régulation intégrée.
- Motivation intrinsèque à régulation intrinsèque.
Lors de l’atelier-conférence, je prends le temps de développer et expliquer la nature de ces différents niveaux de motivation, et vous propose des exercices individuels et collectifs afin de « tester » votre qualité de motivation et identifier les raisons d’un tel état de fait. Connaître notre niveau de motivation, ainsi que les causes correspondantes, peut être un premier pas vers la reconquête de notre désir de nous accomplir, ou plus simplement mieux nous connaître, et avoir ainsi un réel impact sur le développement de la confiance en soi.
Confiance en soi et croyances.
Aux origines du concept de « Confiance », se rencontre la foi chrétienne avec le terme latin de « Fides », foi, qui désigne l’attitude de l’homme devant Dieu et évoque indirectement la solidité et la fermeté de la foi humaine confrontée au mystère divin. Avoir confiance en soi, ou avoir confiance en quelqu’un ou en quelque chose, serait donc faire montre d’une croyance fondée sur l’idée de persistance, constance, malgré le circonstanciel, le destin, ce que l’on pourrait nommer les « aléas de la vie ». Ceci suppose une forte croyance en ce que nous pensons être bien ou bon pour soi : la confiance en soi se fonde sur ce type de croyance.
Qu’est-ce alors qu’une croyance ?
Selon Wikipédia, une croyance est : « le processus expérimenté par une personne qui adhère à une thèse ou une hypothèse, de façon qu’elle les considère comme vérité, indépendamment des faits, ou de l’absence de faits, confirmant ou infirmant cette thèse ou cette hypothèse. »
Tester la qualité de notre rapport de confiance, c’est alors faire le pas de la confrontation avec les croyances qui le fonde : c’est, d’une certaine façon, nous mettre à nu pour nous voir intérieurement tels que nous sommes. Les croyances sont nos alliés dès lors qu’elles ne nous font pas basculer du côté du dogmatisme, du déterminisme, du fatalisme, ou bien encore de la superstition et du cynisme : en ce sens, croyances et libre-arbitre ne sont pas antinomiques.
Croire en notre liberté, et capacité d’autodétermination et de développement, c’est à la base toujours « croire ». Un danger propre aux croyances peut apparaître lorsque celles-ci se fondent sur nos représentations de la réalité et que ces mêmes représentations ou perceptions sont erronées.
Le travail que je vous propose consiste donc à reconsidérer nos propres représentations de la réalité, les mettre à l’épreuve du feu afin que, tel le Phénix, nous puissions renaître de nos croyances erronées.
Il y a pour ma part une croyance qui me caractérise aujourd’hui : il s’agit de notre possibilité de résurrection, ou de renouvellement, dans notre plan terrestre et matériel car, oui, pour entreprendre une action il faut bien croire à la possibilité de sa réalisation, ce qui n’interdit en rien de croire en sa possibilité de succès ou de transformation.
Je me propose de vous accompagner dans la recherche d’un juste équilibre, meilleure précaution contre les illusions, entre croyances et doutes. Il est important de douter, tout comme il est nécessaire de croire : notre appréciation de la réalité et la réalité elle-même sont deux choses distinctes qu’il convient de différencier et de comprendre.
« Les croyances vraies sont celles qui conduisent au succès de nos actions quel que soit le désir en jeu. »
(Franck Ramsey, mathématicien)
Confiance en soi, choix et impuissance apprise.
Nous pouvons donc à présent le comprendre peut-être plus aisément : nos croyances peuvent être nos alliés aussi bien que nos pires ennemis. Lorsqu’elles tendent à nous diriger dans une mauvaise direction, le conditionnement œuvre alors dans le sens de l’enfermement, de l’impossibilité, de l’illusion ou de la confusion. La confiance en soi s’en trouve alors réduite à une piètre ressource, voire une absence de ressource.
L’impuissance apprise, concept proposé par le psychologue Martin Seligman, nous renseigne alors sur le degré d’incapacité d’une personne à se sortir d’une situation désavantageuse et accepter finalement la fatalité. Je sais, par expérience et pour l’avoir constaté dans mes ateliers et formations, qu’il existe peu de situations qui ne permettent pas une possibilité de solution ou de changement de perspective. C’est donc que nous pouvons aussi nous accommoder de ses situations afin d’un tirer des bénéfices indirects.
Cet état psychologique, joint à une perte de confiance en soi est, dans la plus grande majorité des cas, une situation difficile à vivre résultant d’un apprentissage social « dans lequel le sujet fait l’expérience de son absence de maîtrise sur les évènements survenant dans son environnement ». (Wikipédia)
Le travail que je vous propose va donc également porter sur les prises de décision nécessaires et la réappropriation de votre dynamique de vie. L’impuissance apprise, vécu sur un temps long, conditionne une personne à un tel point que celle-ci va créer des croyances néfastes quant à son impossibilité d’être aux commandes de sa propre vie.
L’impact social est alors conséquent et le sentiment de confiance en soi se réduit à zéro. Il est donc dans ce cas très important de revivre des expériences positives de renforcement de l’estime de soi et de la confiance en soi, afin de pouvoir s’extirper d’une situation d’impuissance apprise.
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